Je soutiens




S'il doit être une cause pour laquelle je prend part c'est celle-là !
Pourquoi ?
Parce que je trouve que le don d'organe est encore beaucoup trop tabou !
Et pour moi en parler est essentiel, en parler avant d'être mort est primordial !
Pour sauver leur vie, des hommes, des femmes et des enfants de tous âges ont besoin d'une greffe d'organe. Cet espoir ne leur est permis que parce que d'autres personnes font don de leurs organes après leur mort.
Ainsi, chacun d'entre nous peut être concerné, un jour ou l'autre, par le don d'organes ou par la greffe.
Chacun de nous doit savoir qu'il peut sauver des vies, même après sa mort.
En 2006 près de 12 400 malades ont eu besoin d’une transplantation d’organe en France.
4426 d’entre eux seulement ont pu être greffés.
Tous les 2 jours, un homme, une femme ou un enfant meurt à force d'avoir trop attendu la greffe qui l'aurait sauvé.

Pour qu'il y ait greffe, il faut qu'il y ait don...

La loi française repose sur trois grands principes :
  • Le « consentement présumé » : chacun d'entre nous est considéré comme un donneur potentiel à moins de s'y être opposé de son vivant. En pratique, lorsqu'un prélèvement d'organes est envisagé, si l'équipe médicale n'a pas directement connaissance de la volonté du défunt, elle doit s'efforcer de recueillir auprès de ses proches son opposition au don d'organes éventuellement exprimée de son vivant, par tout moyen.

    Pour les enfants, l'autorisation des deux parents ou du tuteur légal est obligatoire.
  • La gratuité : Les organes ne peuvent être ni vendus, ni achetés : il s'agit d'un don.
  • L'anonymat : Ni la famille du donneur, ni le receveur ne peuvent avoir connaissance de leurs identités réciproques.

    La question du don d'organe se pose trop souvent au pire des moments : une famille ou des proches se voient arracher un être cher de façon brutale et inattendue.

    On leur demande alors de témoigner de son « éventuelle opposition, exprimée de son vivant ». Or, la question du don d'organe est peu abordée en famille et trop souvent, la position du défunt n'est pas connue.

    Face à l'incertitude, à l'injustice et à la douleur qui l'accompagne, il faut entendre et comprendre l'annonce de la mort, puis accepter de penser « aux autres », ceux qu'on ne connaîtra jamais, qui resteront des ombres suspendues à la vie, en attente d'une greffe salvatrice. La tentation est grande de balayer d'un revers de main cette difficulté supplémentaire.
    Trop souvent, les familles choisissent de s'opposer au don d'organes.
    Ainsi, environ un tiers des prélèvements n'ont pas lieu pour cette raison.


    Le fait de porter sur soi une carte de donneur est un engagement fort. Elle témoigne en effet de la volonté de celui qui la porte. Cependant, il faut se souvenir que la carte n'a pas de valeur légale : même si une personne la détient, les médecins solliciteront sa famille afin de recueillir « son éventuelle opposition exprimée de son vivant » avant d'envisager un prélèvement. En pratique, dans un contexte difficile, il est alors possible que la famille s'oppose au don d'organes...


    Donc pour conclure :

    PARLEZ-EN AVANT...
    C'est plus simple pour l'entourage quand il faut prendre une décision, si cela a été dit, clairement et sans tabou.



    Un autre engagement est le don de moëlle osseuse, qui se fait de son vivant.Après beaucoup de réflexion car si on accepte de s'inscrire sur la liste, refuser au dernier moment à un malade qui attend serait des plus regrettable non !!
    Surtout que les compatibilités sont parfois très rares, même la famille proche ne peut parfois aider.
    Alors imaginez si vous êtes compatible et qu'au dernier moment vous disiez non !!
    Un malade attend, et donc cette décision n'est pas à prendre à la légère.
    Dessous je vous ai rassemblé les points les plus importants du don de moëlle osseuse mais vous pouvez retrouver des infos
    ici ou ici

    Le don de moelle osseuse

    Qu'est-ce que la moelle osseuse ?

    La moelle osseuse est répartie dans les os du corps
    Elle fabrique les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines) qui se renouvellent régulièrement.

    Cela n'a rien à voir avec la moelle épinière

    Qui a besoin d'une greffe de moelle osseuse ?

    Ce sont essentiellement les malades dont la moelle ne fonctionne plus ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie).
    Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences : en effet, l'absence de globules rouges entraîne une anémie; l'absence de globules blancs, des infections; et celle des plaquettes, des hémorragies.
    Pour qu'une greffe réussisse, il faut que la moelle osseuse du donneur et le corps du malade s'acceptent mutuellement. Pour y parvenir, il faut donc donner au malade une moelle osseuse aussi identique que possible à la sienne.
    C'est parmi les frères et soeurs qu'on trouve le plus facilement des sujets ayant le même groupe tissulaire appelé groupe HLA.
    Mais tous les malades n'ont pas cette chance. Une fois sur 4 seulement,on trouve un frère ou une soeur compatible. C'est dire que dans 3 cas sur 4, le malade ne pourra bénéficier de greffe de moelle, à moins qu'un donneur volontaire en dehors de la famille, ayant le même groupe HLA, lui donne un peu de sa propre moelle.

    Comment détermine t-on le groupe tissulaire (HLA) ?

    Avec un petit prélèvement de sang. Le groupe tissulaire est déterminé par un laboratoire spécialisé, rattaché à France Greffe de Moelle.

    Pourquoi un registre de donneurs volontaires ?

    Pour 70 % des patients, en raison de l'extrême variété du système HLA, un registre composé de volontaires offre des possibilités de trouver un donneur strictement compatible.
    D'autres alternatives apparaissent : sang de cordon, cellules de sang périphériques, chimiothérapie, cellules souches.
    Qui peut devenir donneur volontaire ?
    Toutes les personnes en bonne santé, de 18 à 50 ans, qui acceptent d'être disponibles pour donner un peu de leur moelle osseuse à un malade qu'elles ne connaîtront pas. Elles resteront inscrites sur le registre des donneurs volontaires jusqu'à l'âge de 60 ans révolus.

    Donneur de moelle osseuse : quand ?

    Suite à la première prise de sang, le donneur est inscrit sur le registre des volontaires pour le don de moelle.
    Cet engagement implique de :
    • Signaler tout changement d'adresse et d'identité auprès de France Greffe de Moelle.
    • Rester fidèle à son engagement.
    En effet, le volontaire peut ne pas être appelé dans l'immédiat (pas de patient compatible).
    S'inscrire c'est s'engager.

    En quoi consiste le don de moelle osseuse ?

    Le médecin ne prélève la moelle osseuse qu'afin de la greffer à un malade.
    La quantité de moelle prélevée est en rapport avec la morphologie du receveur. Le prélèvement s'effectue par plusieurs ponctions au niveau des os du bassin, sous anesthésie générale (hospitalisation la veille du don, pour une durée de 2 jours).
    Ce don justifie un arrêt de travail. Cette hospitalisation n'entraîne aucun frais pour le donneur et le receveur.
    L'activité de la moelle osseuse augmentera immédiatement après la ponction et réparera cette perte qui n'aura aucune conséquence sur la numération sanguine (il est prévu une transfusion de son propre sang après le prélèvement de moelle). La moelle est injectée au receveur par voie intraveineuse.

    Et qu'est-ce que le Don de Cellules Souches Périphériques (CSP) ?

    Les Donneurs de Moelle Osseuse inscrits sur le Registre National ont désormais la possibilité de donner un autre type de cellules souches : les cellules souches périphériques (CSP).
    L’engagement initial signé par tout nouveau donneur au moment de son inscription fait état de ces 2 possibilités de don, mais en tout état de cause le donneur reste avant tout un Donneur de Moelle Osseuse et doit s’engager dans ce sens (accepter une anesthésie générale).
    Les CSP sont des cellules souches de la moelle osseuse qui vont sortir des os, grâce à l’action d’un médicament injecté au donneur par voie sous-cutanée pendant 4 à 5 jours, et passer ainsi dans la circulation sanguine. Par une procédure de cytaphérèse, c’est à dire de tri des cellules par une machine, les cellules souches nécessaires au patient vont être récupérées, alors que les cellules sanguines du donneur lui seront restituées. La procédure se fait sans anesthésie.
    Le don de CSP peut se faire à l’occasion d’un 1er don, ou bien, dans 3 % des cas actuellement, lors d’un second don pour le même patient. Ce nouveau type de prélèvement permet d’obtenir un greffon plus riche en cellules souches utiles à la prise du greffon. Le choix de ce type de prélèvement est exclusivement fait par le médecin greffeur ; la demande est validée par un comité d’experts, puis proposée au donneur concerné auquel toutes les explications sont fournies.
    Celui-ci reste absolument libre d’accepter ce type de don ou de préférer le don traditionnel de moelle osseuse.

    Voilà, j'espère que vous y voyez plus clair dans le don de moëlle osseuse.
    N'oubliez pas, mieux vaut faire quelque chose de mûrement réfléchi et comme à mon habitude je vous le redis: en parler à sa famille et autour de soi !



1 commentaire:

  1. J ai fait mon mémoire ä l école d infirmière sur le don d organes, je ne peux être que d accord avec toi
    Sylvie

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